Bonjour, je tente ma chance à mon tour, recherchant ce genre de guilde (semi rp en autre). J'intégrerai donc, en fin de candidature, le rp de mon personnage, pour les amateurs du genre)
Vie réelle :
Age : 28 ans
Département / Ville : Caudry (59-Nord)
Passions / Loisirs : Dessin, musique, cinéma, MMO avec beaucoup de jeux à mon actif, PS3, écriture/rp
Dans le jeu :
Pseudo IG: Kisendra
Quel classe principale prévoyez vous? Les classes tank, actuellement en chevalier
Quel classes secondaires prévoyez vous? Aucune réelle idée même si je me laisse doucement par le mage (puis chasseur par la suite)
Pourquoi postuler chez nous? Pour le côté semi rp, la maturité qui semble se dégager par une bonne partie de votre guilde (d'après ce que j'ai pu voir en jeu et sur le forum) et le côté familial qui me semble indispensable dans les guildes où je postule (dans chaque mmorpg que j'ai pu essayer)
Qu'attendez-vous de de la guilde? Tout simplement m'amuser, car Eden reste un jeu avant tout et nous avons besoin de nous détendre.
Que comptez-vous y apporter ? Ma présence tout simplement, dans vos évènements ou autres, aider dès que possible et partager, par les mots ou par les actes
Disponibilités ? Plus difficile à dire, je dirai assez régulièrement mais mes heures restent assez imprécises suite à une vie personnelle assez compliquée mais je joue assez souvent.
Comment avez-vous connu la guilde ? Je l'ai avant tout déjà aperçu en jeu, puis sur le forum Aeria en recherchant une guilde et pour finir, par l'intermédiaire de ce forum
Serez-vous actif ? Si tout se passe bien, oui je ferai de mon mieux pour l'être
Rien d'autres à dire ? Merci déjà de prendre en compte ma candidature. Maintenant je vous laisse un petit Rp pour présenter mon personnage, en espérant que celui-ci vous plaise.
Histoire de Kisendra Del Ak'Ar, le prix du sang
Passé :
Un son continu trouble la quiétude de mon "dortoir", me ramenant rapidement à la réalité. Des cris viennent accompagner
l'odeur pestilentielle de cette chambre glaciale et vide. Cette voix ne m'est pas familière et malgré toute la peur et le désespoir qu'elle peut contenir, je ne peux m'empêcher de me réjouïr, me disant que je ne serai plus seule... peut-être.
Je reste allongée sur ce sol humide, essayant de replonger dans ces maigres souvenirs qui me maintiennent encore en vie. Je me revois sous ces traits d'enfant, riant et sautillant dans l'herbe sèche et fleurie avec mes trois jeunes soeurs. Des mots bruyamment énoncés me font quitter cette échappatoire pensive. Je reconnais vaguement cette lourde voix autoritaire qui finit par se mélanger à celle remplie de crainte et de détresse. Mon bourreau est là, prêt à faire partager cette souffrance dont je fus la première cible, à une nouvelle victime.
Les sons se rapprochent, laissant apparaître une respiration puissante mélangée à un rire glacial. Je repasse immédiatement chaque atrocité subie jadis dans ma tête. Je me souviens parfaitement des premiers coups reçus, de ma chair se déchirant par tant de maltraitance, des nombreuses maladies qui ont failli avoir raison de moi.
Mes larmes parviennent à couler de nouveau simplement en repensant à tout ce que j'ai pu endurer. Papa... Pourquoi m'infliges-tu tout ça...?
La "nouvelle" est emmenée dans une pièce voisine à la mienne et une scène de violence pure semble avoir déjà commencée.
Je sens cette odeur de sang se propager dans l'atmosphère déjà troublée par toutes les horreurs passées.
Des échos me font frissonner, angoisser au rythme des chaînes et des fracas divers. Je suis certaine désormais que ressentir la souffrance d'autrui est plus difficile à supporter que ses propres douleurs... Mon désespoir se change en folie et ce sont mes cris qui finirent par se faire entendre.
Le noir domine les environs et je me réveille de nouveau, sans me souvenir de ce qui a bien pu se passer dernièrement.
Je suis allongée, le corps recouvert de ce liquide couleur vermeil que j'ai tendance à voir un peu trop souvent. Pourtant, le spectacle qui se dresse devant moi me surprend au plus haut point. Ce n'est pas mon fluide vital mais celui de mon père qui demeure étendu à mes pieds, la tête complètement écrasée. Un second cadavre se fait apercevoir, suspendu en l'air par des chaînes lui traversant la peau. Je constate que ce corps nu et vilainement amoché doit appartenir à la "nouvelle" mais je ne m'attarde pas, constatant que ma liberté est enfin à porter de bras. J'avance, puisant dans mes dernières forces, pour quitter cet enfer...
La lumière est douce et douloureuse. Je ne l'ai pas revu depuis si longtemps que j'en avais presque oublié toute la splendeur qu'elle pouvait émaner. De la verdure m'entourre, faisant apparaître une faune que je n'avais jamais vu auparavant mais je ne prends pas le temps de me reposer, il me faut partir, le plus loin possible en espérant pouvoir tout simplement oublier...
Présent :
Les années qui suivirent ma libération ont été instructives. J'ai pu découvrir ce monde qui m'était totalement inconnu
et surtout m'enrichir intellectuellement par les nombreux ouvrages entreposés à Aven. Je suis devenue une "Vagabond", allant de contrée en contrée à la recherche de travaux divers. On peut ainsi me qualifier de mercenaire. Certaines personnes m'ont surnommé "La louve blanche", principalement à cause de cet aspect calme et solitaire dont je fais preuve.
Pourtant, je n'ai pas tout le respect que j'espérais acquérir après tant d'efforts. Les hommes continuent de m'importuner, de vouloir me séduire et surtout de vouloir profiter de ce corps que je ne pensais acquérir. Je les hais tous... Ils m'ont tellement
fait souffrir...
Je replonge sans arrêt dans ces fragments de mon passé, n'arrivant pas à m'en débarrasser, à tel point que je
parviens à rematérialiser dans mon esprit des scènes dont je ne me souvenais absolument pas. Mon père n'était
pas seul à me martyriser...
Je commence à me rappeler, de leur voix grave, de la brutalité de leurs gestes, du sentiment de puissance qu'ils
éprouvaient à me voir souffrir. Je me demande si ce groupuscule existe encore... Mais qu'importe, replonger dans
le passé n'apporte rien de bon. Je me contenterai désormais de cette vie de nomade, profitant du
présent qui finalement, n'est pas si mal pour le moment. Mon histoire n'est pas prête de se terminer. J'espère
seulement que mes soeurs se portent bien et qu'elles au moins ne connaissent jamais l'enfer.